« Akhed Wahed Fina », du réalisateur tunisien Ala Eddine Slim remporte le Prix du meilleur long-métrage arabe au FCAT 2017

« Akhed Wahed Fina », du réalisateur tunisien Ala Eddine Slim remporte le Prix du meilleur long-métrage arabe au FCAT 2017

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Le long-métrage de fiction Félicité d’Alain Gomis gagne le prix du meilleur long-métrage de fiction, tandis que le documentaire algérien Atlal, de Djamel Kerkar, remporte le prix du meilleur documentaire.

Honorine Munyole, protagoniste du documentaire Maman Colonelle gagne le prix de la meilleure actrice pour son rôle de policière congolaise.

Le prix du public a été décerné à Wallay, de Berni Goldblat.

Recompensé à la Mostra de Venice et aux Journées Cinématographiques de Carthage en 2016, Ala Eddine Slim continue de récolter des prix au niveau international. Cette fois-ci le réalisateur tunisien a gagné le Prix du meilleur long-métrage arabe dans la 14ème édition du Festival de cinéma africain de Tarifa et Tanger (FCAT 2017). Le prix a été remis à Jahwer Soudani, l’acteur protagoniste du film, qui s’est déplacé à Tarifa pour participer aux rencontres avec le public et les médias ainsi que pour répondre aux questions du public suite aux projections du film. Soudani a déclaré « ne pas s’attendre à une telle reconnaissance ».

Le jury officiel du festival, composé par la cinéaste égyptienne Jihan El Tahri, le critique et professeur tunisien Ikbal Zalila et l’acteur et réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi, a décidé de décerner ce prix par « l’audace de ses choix esthétiques et la fermeté de ses propos cinématographiques, qui mélange le matérialisme pur et le chemin spirituel ».

Akher wahed fina est un film de fiction sans dialogues qui défie les normes du cinéma conventionnel et qui prime par la qualité de l’image et du son. Le film raconte le périple d’un voyageur venu d’Afrique subsaharienne qui cherche à migrer clandestinement vers l’Europe. Sa tentative échoue mais le mène à des rencontres intenses, à visiter des lieux insoupçonnés et à découvrir une image altérée de lui-même. D’après le réalisateur : « La question de l’immigration n’était qu’un prétexte pour raconter le parcours d’un homme qui essaie de se rencontrer avec lui-même ».  Le jeune cinéaste tunisien a manifesté que son film c’est l’évasion personnelle de quelqu’un qui, lors de la révolution, voulait « vomir de l’humanité », partir vers la nature en quête d’un endroit plus chaleureux et accueillant que la ville de Tunis.

Le prix du meilleur long-métrage arabe dans la section « Hypermétropie » est financé par l’Institut Halal.

Prix du meilleur film de fiction dans la section « Hypermétropie »

Le grand vainqueur de cette 14ème édition du Festival de cinéma africain de Tarifa et Tanger (FCAT 2017) est une fois de plus le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis avec son nouvel opus, Félicité, qui remporte le prix du meilleur long-métrage de fiction». Ce film raconte l´histoire d’une femme chanteuse dans les bars nocturnes de la capitale congolaise, Kinshasa. Une femme aussi forte qu’orgueilleuse, Félicité est confrontée soudainement à une situation douloureuse dans laquelle elle doit trouver par tous les moyens l’argent nécessaire pour l’opération de son fils blessé dans un accident de la route. Gomis, dans le message qu’il a transmis au public lors de la cérémonie de clôture, depuis la Corée où son film vient de sortir en salles, a envoyé ses pensées à la population de Kinshasa et de la République Démocratique du Congo qui subit encore l’instabilité politique et lui a souhaité « encore un peu de cette force de résistance et de création dont ils nourrissent le monde depuis des années ».

Prix du meilleur documentaire dans la section « Hypermétropie »

Ce prix a été décerné à Atlal (Algérie, France, 2016), de Djamel Kerkar. Le jeune réalisateur algérien s’est déplacé à Tarifa et à Tanger pour présenter son film au festival et dialoguer avec le public et les journalistes nationaux et internationaux. Atlal (ruines ou vestiges, en arabe) raconte en 100 minutes l’histoire des habitants de Ouled Allal, un village près de Sidi Moussa à Alger. Meurtrie par le terrorisme dans les années 90 et quasiment éradiquée, la bourgade revient tant bien que mal vers la vie, traînant le poids de la mémoire. Atlal, premier long-métrage de Kerkar, a déjà remporté le prix du FID de Marseille ainsi que deux récompenses spéciales au Med Film Festival en 2016.

Kerkar a remercié le prix, à travers une vidéo, en citant Al Atlal, le poème d’Ibrahim Nagui, qui a également été interprété par la grande chanteuse égyptienne Oum Kalthoum.

Prix de la meilleure actrice 

Le personnage principal de Maman Colonelle (République Démocratique du Congo/France, 2016), Honorine Munyole remporte le Prix de la Meilleure Actrice pour son rôle dans le documentaire dirigé par Dieudo Hamadi.

Le jury a décerné le prix le plus original de cette édition à Munyole pour ce portrait de policière courageuse et tenace qui travaille pour protéger les femmes et les enfants de la violence qui sévit au Congo. Ce prix est financé par la Fondation Mujeres Por Africa.

Prix du public

Le film Wallay (Burkina Faso-Francia-Qatar, 2017), de Berni Goldblat, a gagné le Prix du Public, voté par les spectateurs du festival à la sortie des projections de la section « Hypermétropie ». Comme l’a annoncé Goldblat hier à Tarifa, Wallay, sélectionné pour le prochain Festival de Cannes, conte l’histoire de Ady, un enfant de 13 ans qui vit en France et qui est envoyé par son père dans son pays d’origine, le Burkina Faso.

Jury Jeunes : Prix du meilleur court-métrage dans la section « En Bref »

Le jury jeune du FCAT 2017, formé par trois jeunes universitaires, a élu Facing the wall, de Alamork Davidian (Éthiopie/Israël, 2016) comme vainqueur du Prix du Court Métrage et a donné une mention spéciale à Kindal El Bahr de Damien Ounouri (Algérie/Koweït/Etats Unis, 2016). Le prix est financé par l’Hôtel The Riad de Tarifa.

Les principaux soutiens du festival 

Le FCAT bénéficie du soutien de la municipalité de Tarifa, du Conseil provincial de Cadix, l’Ambassade d’Espagne au Maroc et l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID).

En outre, le festival est soutenu par les entreprises Aqualia, FRS et Alsa Tanger, ainsi que Casa Africa, Casa Arabe, la Fondation Trois Cultures et la Banque Chaabi Espagne. Parmi les entités collaboratrices se trouvent le Ministère de Culture espagnol à travers de l’Agence andalouse des institutions culturelles.

Le festival est également soutenu par l’Institut pour les Etudes en Méditerranée (IEMED), l’Institut Français de Séville, la Banque La Caixa de Tarifa, la Légation Américaine de Tanger, la Mairie d’El Puerto de Santa María et les écoles espagnoles Severo Ochoa et Ramón y Cajal à Tanger.

Un festival de cinéma transfrontalier

La programmation de la quatorzième édition du FCAT a proposé 70 films dont 20 premières en Espagne, 26 films en compétition5 prix et plus d’une trentaine de pays représentés. Le plus important festival consacré aux cinémas d’Afrique et sur l’Afrique dans le monde hispanophone s’est déroulé du 28 avril au 6 mai 2017 à Tarifa, en Espagne. Pour la deuxième année consécutive, le festival a eu également lieu à la Cinémathèque de Tanger, la ville qui fait face à Tarifa, de l’autre côté du Détroit de Gibraltar, au Maroc, du 30 avril au 5 mai.

Les 70 films à l’affiche de cette édition 2017 du Festival provenaient de 17 pays africains, 6 pays européens et 3 pays du moyen orient. De ces titres, 20 ont ét´ des premières espagnoles, toutes sections confondues.

Photos de la gala de clôture du FCAT 2017
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