Le Festival de cinéma africain de Tarifa et Tanger commence dans 10 jours à peine !

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La quatorzième édition du FCAT c’est 70 films dont 20 premières en Espagne, 26 films en compétition, 5 prix et plus d’une trentaine de pays représentés. Le plus important festival consacré aux cinémas d’Afrique et sur l’Afrique dans le monde hispanophone se déroule du 28 avril au 6 mai 2017 à Tarifa, en Espagne. Pour la deuxième année consécutive, le festival aura également lieu à la Cinémathèque de Tanger, la ville qui fait face à Tarifa, de l’autre côté du Détroit de Gibraltar, au Maroc, du 30 avril au 5 mai.

Les 70 films à l’affiche de cette édition 2017 du Festival proviennent de 17 pays africains, 6 pays européens et 3 pays du moyen orient. De ces titres, 20 sont des premières espagnoles, toutes sections confondues.

Films en compétition

  • 13 longs métrages documentaires et de fiction dans la section Hypermétropie.
  • 12 courts métrages documentaires et de fiction dans la section En bref.

Films Hors compétition

  • Afroscope. Une sélection de films qui explorent des questions aussi actuelles et médiatisées que les frontières, les territoires et les identités. La section se divise en trois parties :
      1. L’Afrique comme elle va : 5 films dont 2 courts métrages et 3 documentaires ;
      2. Frontières : 9 films dont 7 documentaires et 2 fictions ;
      3. Regards d’Espagne : des films tournés par des cinéastes espagnols qui ont osé regarder l’ailleurs et en donner une interprétation très personnelle, souvent poétique. La sélection de 5 films comprend trois documentaires, une fiction et un court métrage expérimental.

  • L’Afrique en rythme. La section présente quatre documentaires centrés sur l’expression musicale du continent.

  • Rétrospective Alain Gomis. Une rétrospective quasi intégrale de l’œuvre du cinéaste franco-sénégalais. Il s’agit de 6 longs métrages de fiction qui lui ont valu de nombreuses distinctions et nominations. A noter que Félicité (2017), programmé en ouverture de cette quatorzième édition du FCAT, est également signé par Alain Gomis.

  • Focus : cinéma tunisien contemporain. Une section composée de 5 films qui s’interrogent sur un possible renouveau du cinéma tunisien et qui le mettent en relation avec la nouvelle ère dans laquelle la Tunisie est entrée, après la chute de Ben Ali en 2011.

  • Nous, les Aliens. Quatre documentaires réalisés par des cinéastes espagnols qui ont posé leur regard sur les aspects communs et les relations qui se sont tissées au fil du temps entre l’Espagne et certains pays d’Afrique, notamment du Nord et de l’Ouest.


  • Hommage à Cheick Fantamady Camara. Cette édition du FCAT est dédiée à un cinéaste guinéen qui nous a quittés trop tôt, en janvier dernier. Le film Il va pleuvoir sur Conakry (2006) sera projeté en son hommage. Le film met en image avec humour les péripéties d’un caricaturiste amoureux, fils d’imam, mais aussi aborde les aspects qui freinent l’essor de son pays, la Guinée.

Le FCAT inaugurera cette 14ème édition avec le film Félicité (2017), le nouveau film d’Alain Gomis, un artiste à qui l’on vient d’attribuer le Grand Prix du Jury à Berlin et – pour la seconde fois dans sa carrière, ce qui n’était arrivé qu’à un seul cinéaste auparavant – la plus haute récompense du Fespaco. Ce long métrage de fiction raconte l’histoire d’une femme indépendante et orgueilleuse qui travaille comme chanteuse dans un bar de Kinshasa. Un jour, son fils est blessé dans un terrible accident. Alors qu’il est à l’hôpital, Félicité essaye de réunir l’argent suffisant pour son opération.

Comme toujours, le FCAT est aussi l’occasion de rencontrer certains des auteurs des films, dans les salles ou autour d’un apéritif. Il offre aussi l’opportunité de se former : cette année l’Arbre à Palabres s’installe à la Cinémathèque de Tanger, incontournable compagne de ce festival, qui accueille aussi, outre une douzaine de films de la programmation, des débats et des séances scolaires. La Cinémathèque, qui fête ses 10 ans cette année, se donne pour mission de développer la culture cinématographique au Maroc.

Des films, mais aussi…

Pour ceux qui désirent faire un «arrêt sur image», le programme des activités parallèles propose, à Tarifa, des expositions réunissant des photographies de la jeunesse marocaine, des affiches de la lutte contre l’apartheid ou des dessins et aquarelles d’une réinterprétation de Dom Quichotte sur le fleuve Niger; des promenades littéraires dans les ruelles du centre historique de Tarifa en compagnie d’écrivains des deux rives du Détroit de Gibraltar; pour les petits, des fables et des légendes narrées par des conteurs d’Afrique de l’Ouest; enfin pour les noctambules, le concert de l’artiste hispano-africaine Astrid Jones and the Blue Flaps, et tous les concerts que les bars de Tarifa organisent lors des «Nuits du festival».

Un travail qui continue toute l’année

Le festival ne se contente pas simplement de projeter des films, il accomplit avant chaque édition un travail de numérisation, puis traduit et sous-titre les films en espagnol. Al Tarab, l’association organisatrice du festival, possède d’ailleurs un fonds de plus de 900 titres africains ou sur l’Afrique sous-titrés en espagnol. Cette médiathèque africaine, qui se trouve à l’Université de Séville, est accessible aux étudiants et au public pour consultation sur place.

Les films de ce fonds filmique circulent toute l’année grâce au dispositif Cinenómada à travers lequel ont été organisés en 2016, à titre d’exemple, environ 50 cycles répartis en 220 séances, dans 50 villes espagnoles, en collaboration avec le tissu associatif et culturel, générant ainsi de nouveaux publics pour ces cinémas et des revenus pour les auteurs et les ayants droit des œuvres.

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