Soixante-seize films pour construire un pont de dialogue entre les deux rives du Détroit

Soixante-seize films pour construire un pont de dialogue entre les deux rives du Détroit

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Le festival se tiendra simultanément à Tarifa et à Tanger du 26 mai au 4 juin

Tarifa (Cadix), 26 avril 2016 – Au total, ce seront 76 films qui contribueront à construire un pont entre les deux rives du Détroit de Gibraltar, grâce au cinéma, à Tarifa et à Tanger, pour la première édition transfrontalière du Festival du Cinéma Africain (FCAT), qui aura lieu dans un mois, du 26 mai au 4 juin.

C’est ainsi que le FCAT unira les deux villes « dans un espace géographique aux connotations singulières comme est le Détroit », proposant ainsi « une programmation centrée sur les cinémas de production africaine ou évoquant l’Afrique », précise Mane Cisneros, directrice du FCAT.

Au sein de la programmation générale, les deux rives du Détroit partageront la programmation en compétition ainsi qu’une sélection de films réalisée par la cinémathèque de Tanger, siège du FCAT à Tanger.

Sections

La programmation, composée en majeure partie d’œuvres inédites en Espagne, se répartira en 7 sections au total, 2 sections en compétition et 5 autres sections hors compétition.

Parmi les sections en compétition, on compte « Hypermétropie » relative aux longs-métrages de fiction et de documentaires, et « En Bref », section des courts-métrages de fiction et de documentaires.

Par ailleurs, la programmation comprendra cinq autres sections hors compétition : « AfroScope » qui proposera une sélection panoramique de films sur les réalités africaines contemporaines ; « L’Afrique en rythme », qui présentera des œuvres sur la danse et la musique africaines ; ou encore « Si Tanger m’était contée », qui réunira les films sur la ville de Tanger. Cette sélection de films, qui seront projetés à Tarifa, a été réalisée par la Cinémathèque de Tanger.

En outre, on pourra visionner des histoires relatives aux deux rives du Détroit au sein de la section « Estrechando ». Enfin, une nouvelle section centrée sur le « Cinéma ethnographique » rassemblera le fruit du travail effectué en collaboration avec des étudiants de la faculté d’Anthropologie de l’université de Séville.

Activités parallèles

Comme à l’accoutumée, les projections de films s’accompagneront d’activités parallèles et de participation citoyenne qui incluront des activités avec des scolaires au sein de L’espace Scolaire ; les Apéritifs de cinéma seront également l’occasion de rencontres entre des cinéastes, le public, les médias dans une ambiance détendue.

Sans oublier une formation sur le cinéma africain avec le forum « L’Arbre à Palabres », destinée aux programmateurs de cinéma ainsi qu’à tous ceux qui souhaiteraient apprendre plus sur les cinémas africains.

Il est également prévu un atelier de radio FCAT avec les scolaires de Tarifa et de Tanger, la Radio des Deux Rives, un projet qui unira lors du festival, grâce aux ondes, les deux villes de Tanger et de Tarifa. Par ailleurs, le « Petit Village Africain » sera un espace où les familles pourront profiter des activités participatives dans un espace ludique et pédagogique.

Enfin, avec le retour du FCAT à Tarifa nous renouerons aussi avec les Nuits du Festival pour conclure ces journées intenses de cinéma autour de la musique dans de nombreux lieux de Tarifa, qui se joignent à l’événement.

Photographie africaine

Pour célébrer le retour du festival au Détroit, l’affiche de la treizième édition du FCAT rend à nouveau hommage au travail des photographes africains. A cette occasion, l’affiche s’appuie sur une photographie de l’artiste nigérian Andrew Esiebo (Lagos, 1978). Lors de la dernière édition, l’affiche du FCAT 2015 s’appuyait sur une œuvre du photographe Manolo Yllera, issue d’une série hommage au photographe malien Seydou Keïta (1921-2001).

Esiebo est un jeune photographe de renommé internationale dont l’œuvre reflète le quotidien de son pays grâce à une esthétique réaliste où prévalent les thèmes sociaux et culturels traités avec une vision pleine de sensibilité.

La directrice du FCAT, Mane Cisneros, observe que les nouveaux photographes africains « utilisent souvent leur art pour changer l’image du continent dont on diffuse une image tronquée ». C’est un objectif que partage l’organisation du festival, qui « tente d’ouvrir une fenêtre sur les différentes Afriques qui existent, offrant ainsi une vision plus juste de la réalité du continent ». « Cela ne veut pas dire que la faim, la pauvreté, le désespoir n’existent pas…mais l’Afrique représente beaucoup plus que cela », ajoute Mane Cisneros.

De nombreux soutiens

Le FCAT reçoit le soutien fondamental des mairies de Tarifa et de Tanger, du Conseil de la province de Cadix, de la Wilaya de la région de Tanger-Tetuan-Alhucemas et de l’Agence de Développement du nord du Maroc.

De même et à ce jour, le FCAT bénéficie des soutiens de la Coopération Espagnole (Ministère des affaires étrangères et de la coopération), du programme de formation ACERCA et de la Fondation Internationale et pour l’Amérique latine d’Administration et de Politiques Publiques, ainsi que d’Aqualia, sponsors principaux. A ceux-ci s’ajoutent, entre autres, la banque Chaabi Bank España et sa fondation, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, l’Institut Halal, l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMED), la Fondation des Femmes pour l’Afrique, l’hôtel The Riad de Tarifa, la Maison Arabe et la Maison de l’Afrique ainsi que de nombreuses entreprises de Tarifa.

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